Ma page cryptographique
Les codes de Louis XIV
- Introduction
(introduction)
- L'invention du grand chiffre
(invention)
- Analyse des codes de Louis XIV
(analyse)
- Cryptanalyse
(break)
- Exemples de codes
- Un code de (1643)
- Un code de (1676) à simple table
- Un code de (1676)
à double tables (le tout premier?)
- Un code de (1684) à simple table
- Un code de (1685) à double tables
- Un code de 1688, tables authentiques
- Des lettres de (1690) un code inédit ?
- Le code de (1691) déchiffré par Bazeries
- Un code de 1701 (1701)
- L'énigme du masque de fer
(masque)
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Introduction
Le règne de Louis XIV a été très long (de 1643 à 1715). La cryptologie en général et
la cryptologie française en particulier a évoluée de manière considérable pendant
cette longue période. Sous l’impulsion des Rossignol, la découverte des codes à double
tables (le grand chiffre) a réellement révolutionnée la cryptologie. On est passé de l’age des balbutiement du chiffrement à des pratiques certes non indéchiffrables mais
très hermétiques et globalement faciles à manipuler.
Dans ce chapitre, j’ai sélectionné quelques codes qui illustrent cette évolution. On démarre d’un code de 1643 digne du siècle précédent (XVI) et on termine par un code de 1701 qui ne serait pas ridicule au siècle suivant (XIX). Mais avant ce tour d’horizon on présentera quelques particularités du français tel qu’on l’écrivait au siècle de Louis XIV.
Références
L’amateur en cryptologie qui serait intéressé particulièrement par des exemples de codes doit explorer le site Cryptiania du japonnais Tomokiyo. C’est la référence absolue.
- Le portail
(Web)
- Le portail pour les codes de Louis XIV
(Web)
- Des codes français du début du règne de Louis XIV
(Web)
- Les codes français à l'époque de la Fronde
(Web)
- Des codes français de 1689 cassés par l'anglais John Wallis
(Web)
L’écriture du français au XVII
La langue française du XVII siècle est très compréhensible. Par contre, l’écriture de cette langue possède plusieurs différences avec le français moderne :
- L’usage du Y au lieu du I (surtout à la fin d’un mot) : j’ay, luy, hyver, …
- La confusion entre « i » et « j », entre « u » et « v ».
- L’utilisation de « oi » au lieu de « ai » : les françois et les anglois, je feroi,
- La confusion entre S et F : en fait, les deux lettres ne sont pas confondues,
mais le S peut s’écrire de manière « courte » ou « longue ». Dans le dernier cas,
il ressemble beaucoup au F (c’était pareil en anglais).
- Le W n’existe pas (si besoin, on utilise à la place VV ou UV)
Remarque générale: l’orthographe n’est pas « figée ». Elle le sera à la fin du XIX siècle. Par exemple, l’utilisation pour le son « K » des symboles suivants: K, C, QU.
Références
- Le vieux français (notamment le paragraphe écriture)
(Wikipedia)
Exemples de codes de l'époque de Louis XIV
- Un code de 1643 utilisant des caractères spéciaux pour les lettres.
(1643)
- Un code de 1676 à simple table utilisant des nombres mais surmontés
d'un tague qui change leur signification
(1676)
- Un code de 1676) à double tables. Est-ce le tout premier?
(1676)
- Un code de 1684 à simple table mais purement numérique.
(1684)
- Un code de 1685. Le plus ancien exemple d'utilisation d'un code
à double tables?
(1685)
- Un code de 1688. Le plus anicen exemple de tables authentiques
pour chiffrer et déchiffrer?
(1688)
- Des lettres de 1690, un code inédit ?
(1690)
- Le code de 1691 déchiffré par Bazeries
(1691)
- Un code à double tables de 1701
(1701)
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