Monsieur, j'ai reçu la lettre que vous avez pris la peine de m'écrire, le 30 du mois passé. >>>>> Je mande à M. de Catinat que le roi vous permettait de demander la contribution au pays de Mondovi; et que si vous jugez qu'il convient au service du roi de les exempter, même de permettre aux habitans dudit pays de raser la citadelle dudit Mondovi, de le faire. J'attendrai avec impatience l'arrivée du prochain ordinaire pour savoir comment aura réussi votre entreprise sur le château de Villefranche. >>>>>>> Je vous prie de continuer à me faire savoir toutes les nouvelles que vous apprendrez, de ce qui se passera en Piémont. Je suis, etc.